Chers auditeurs, bonjour…

crotton miniAujourd’hui et par cette belle matinée ensoleillée, je m’en vais vous entretenir d’une pratique ancestrale hélas fort peu connue : la Sassocrottons. Et c’est bien dommage…

« Mais, qu’est-ce donc ? » Me-direz vous, ébahis et fébriles à la fois.

Haa, jeunesse impatiente bouillant d’en apprendre toujours plus. 🙂

A cette époque, le crotton sauvage du paléolithique inférieur, animal grégaire et hargneux, pullulait sur l’ensemble des zones tempérées de la Pangée. Quelques fossiles nous permettent d’en savoir plus sur cet étrange espèce :

crotton maxi

Cette espèce aujourd’hui disparue s’avérait un ennemi redoutable pour ses prédateurs.

En effet, fort de sa ligne courbe et ramassée, l’animal était extrêmement doué pour le saut, rendant son approche des plus périlleuses.

Les recherches les plus pointues en matière de biomécanique ont ainsi démontré que sa tactique de défense favorite consistait à sauter à la gorge de ses agresseurs et à les égorger de ses mâchoires robustes.

Aux dires des généticiens, l’espèce n’aurait pas totalement disparu mais aurait été tardivement domestiquée sous le nom de croissanhobeur.

Toutefois ses populations nombreuses attirèrent l’attention et la convoitise des hominidés locaux,

à savoir le Grohv’err mâle :

grohv'err

et sa femelle, la Woll’yohtt :

Woll'yhott

Comme l’atteste une gravure rupestre récemment découverte dans une grotte oubliée du Burdikistan (qui comme tout le monde le sait, se trouve être une enclave Berricho-Lotoise du Sahara Arctique Méridional (qui, comme peu de monde le sait, se trouve quelque part à l’ouest du pôle sud (lui-même précisément placé au sud du pôle nord (quand ce dernier ne se perd pas (le nord, quoi, suivez un peu, merde!)… )… )… )
…je disais donc comme l’atteste cette gravure, ce rituel remonte à des temps que les moins de 20 000 ans ne peuvent pas connaître :

chasse

Etudions de plus près cette merveille de l’art pariétal.

Cette fresque gravée à même la paroi de la grotte et remarquablement conservée nous raconte clairement un récit de chasse. Suivons pour cela la progression (et notons au passage que les autochtones de l’époque avaient déjà inventé la BD, n’en déplaise aux pisse-vinaigre de tous poils… ) :

1/ En haut à gauche, le mâle sort de la grotte de bon matin avec son arsenal. Caractéristique intéressante, il semble être affublé d’un pelage dru et raide tant au sommet du crâne que sous le menton.

2/ En haut à droite, il chasse les crottons dont le plus gros semble lui faire face, paré à l’attaque. L’humanoïde court-il pour ne pas les perdre ou pour les effrayer ? Nous en somme encore aujourd’hui réduits aux conjectures.

3/ En bas à gauche, le mâle victorieux ramène les proies capturées sur sa lance.

4/ En bas à droite, la femelle accueille le retour du mâle en exécutant apparemment une sorte de danse. Son pelage crânien semble différent de celui du mâle : de longs poils torsadés.

Ainsi se termine l’émission d’aujourd’hui, ici Cognac-Jay, à vous les studios! :mrgreen:

(nda : À la demande de mes avocats et afin d’éviter toute poursuite judiciaire, les noms ont été changés. :P)
(nda bis : Cette bêtise est issue du fait que lorsque je visitais ma Mie dans sa capitale parisienne, j’allais souvent
chercher les croissants pour le p’tit dej, et qu’un jour, elle a réellement trouvé ce dessin griffonné au pied de son lit. 😀 )

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